De l’Allemagne, 1800-1939 : une exposition à ne pas manquer au Louvre
J’étais très curieuse de me rendre à cette exposition « De l’Allemagne, 1800-1939 : de Friedrich à Beckmann » actuellement au Louvre, dont l’affiche m’avait particulièrement séduite. Cette dernière représente une superbe peinture de Friedrich « Matin dans les montagnes » (1822-1823), un peintre qui m’étais méconnu.
J’avoue donc que je me suis rendue à cette exposition principalement pour découvrir ses autres peintures où il excelle dans la représentation de la brume et de la lumière. Je n’ai pas été déçue puisqu’une salle entière lui est dédiée. Mais cette exposition m’a offert l’opportunité de (re)découvrir d’autres artistes, ou d’autres facettes de leur œuvre, qui m’ont beaucoup touchée.
Paul Klee et ses motifs
Je connaissais Paul Klee pour ses grandes compositions colorées aux formes géométriques. Je connaissais en revanche moins ses tableaux aux lignes délicates formant des motifs.
Kathe Kollwitz et ses gravures
Cette artiste utilise la xylogravure (gravure sur bois) pour produire des images en noir et blanc très fortes. Cette technique convient parfaitement pour exprimer et communiquer des émotions violentes relatives à la violence de la guerre.
Otto Dix, ses dessins proches de la BD
Otto Dix était considéré par le régime nazi comme un artiste « dégénéré » et est tombé en disgrâce à cause de ses œuvres expressionnistes à l’extrême. Ses deux dessins ci-dessous montrent bien son talent à représenter les expressions d’horreur humaine dues à la guerre.
Et bien sur, Caspar David Friedrich et ses brumes sublimes
Friedrich cherche à représenter une nation allemande unie et forte à travers des natures grandioses et paisibles. Il est étonnant d’apprendre que ce peintre de génie a parfois représenté de superbes paysages de montagne sans s’y être jamais rendu (en s’inspirant d’autres œuvres). C’est le cas de son tableau le plus célèbre « le Watzmann » peint entre 1824 et 1825.
Cette exposition est plutôt vaste (je l’ai parcourue en 1 bonne heure et demi) et est découpée en 3 parties :
– D’Apollon à Dionysos (sur le thème de la projection d’une Grèce allemande dans les figures mythologiques et architecturales),
– La Nature (par la représentation de grands paysages à l’image de Friedrich),
– L’homme (la souffrance de l’Homme causée par la guerre et son influence dans la peinture).
Un conseil, pour bien comprendre tous les tenants et aboutissants de l’exposition (dont la médiation est par ailleurs très bien faite par les textes affichés aux murs), n’hésitez pas à réviser votre Histoire !
Informations pratiques :
Exposition du 28 mars au 24 juin 2013,
Musée du Louvre, Paris.
Exposition temporaire payante (sauf pour les moins de 18 ans) – Tarif : 12€ (sauf pour les visiteurs munis de la carte adhérent pour qui l’exposition est gratuite. Ils peuvent également inviter un ami gratuitement en se présentant à l’exposition durant les nocturnes, le mercredi et le vendredi).
Plus d’infos sur le site internet du Louvre ici : http://www.louvre.fr/expositions/de-l-allemagne-1800-1939-de-friedrich-beckmann